100 Rogues

Histoire de faire couiner les #boycottapple : j'ai un iPod. Bah ouais. Et c'est avec mon antique DS la console portable qui m'éclate le plus. Case in point, un petit jeu qui me permet encore aujourd'hui de prendre patience pendant certaines crises de constipation : 100 Rogues.

Alors, à l'origine était Rogue. Avant Diablo, avant Dungeon Master, Rogue est un des premiers dungeon crawlers de l'histoire de la vidéoludie, un monstre jouable tour par tour qui générait son contenu de façon aléatoire et dont les intéractions d'objets étaient mythiques ("donc, j'utilise le bâton de polymorphie pour me transformer en cocatrice, je ponds, j'attends de redevenir normal, j'attrape les oeufs avec mes gants antimagiques et je les lance pour obtenir des grenades pétrifiantes !") et la mortalité légendaire. Développé à l'origine sur UNIX, il s'est répandu sur tous les systèmes à un tel point qu'encore aujourd'hui, les papys gamers appelent les dungeon crawlers générés aléatoirement des roguelikes.

L'idée en or de Dinosaur Farm, les gentils développeurs : en faire un jeu d'arcade. Simplifier les interactions, rendre le jeu plus rapide et plus accessible et accepter que le but n'est pas d'arriver au bout mais de survivre le plus longtemps possible. Le graphisme est adorable, tout fait à la main pixel par pixel, le gameplay est exemplaire, et l'exploration tour par tour permet de se concentrer sur la tactique plutôt que la rapidité de cliquage. Ca a été un de mes premiers achats sur l'appstore et je n'en décroche toujours pas.

Il ne coûte que 2,99€ pour la version de base avec deux classes — le Paladin et la Sorcière — mais je vous conseille chaudement de claquer 1,89€ supplémentaires pour ajouter l'Assassin et surtout, le Dinoman (qui mange n'importe quoi et attrape un monstre pour le jeter sur les autres).

P.S. : entre autres news, sinon, Dungeon World est financé. Bravo et merci à Philippe Dapello et tous ceux qui ont mis la main au larfeuille.