The Dungeon Dozen

J'a-DORE les tables, aléatoires ou pas. Les listes de trucs, c'est mon kiff, c'est peut-être pour ça que j'adore D. Vincent Baker. C'est super-pratique, les listes : ça permet d'avoir sous les yeux des trucs intéressants (on espère) à balancer au visage des PJ histoire de faire rebondir la partie quand, je ne sais pas, le groupe d'aventuriers à décidé, contre toute attente, d'envoyer balader cette histoire de princesse et d'aller plutôt battre la campagne à la recherche de quelque chose d'un peu plus folichon à faire.

Si c'est votre cas aussi, je ne saurai trop vous conseiller The Dungeon Dozen, un petit blog qui propose régulièrement — genre une fois par jour, relâche les dimanches — des listes et des listes de trucs aussi variés que les dernières paroles d'un guerrier, l'identité secrète d'une liche ou le bon côté d'un monstre ("7. une relation affectueuse et câline avec son sombre maître, comme un bon toutou"). Cerise sur le cube gelatineux, elles tournent toutes au d12, merveille platonique, symbole de perfection géométrique et bien trop peu utilisé dans nos jeux de rôles, à part dans certains jeux au goût très sûr.

Si vous comme moi vous laissez vos joueurs partir à l'ouest quand leurs personnages se lassent de l'intrigue prévue mais avez parfois du mal à épicer ce qui sort des sentiers battus, ces tables seront une bénédiction.

(Sinon, le jour où j'ai capté que j'étais pas obligé de lancer un dé, mais que je pouvais choisir le résultat qui me kiffait le plus a tout changé. Parfois, je passe à côté de ces trucs, c'est pas possible.)